Qu’est-ce que le mildiou sur les tomates ?

Le mildiou fait des ravages dans votre jardin potager.

Mais, finalement, que connaissez-vous de lui ?

je vous propose de tracer dans cet article les grandes lignes de l’évolution du mildiou.

Et comme vous allez le voir, ça n’annonce rien de bon pour le futur …

L’évolution du mildiou de la tomate

Le mildiou de la tomate est une maladie née dans la communauté andine (la Bolivie, la Colombie, l’Équateur et le Pérou). Il infecte aussi les plants de pomme de terre. D’ailleurs, c’est d’abord le mildiou de la pomme de terre qui fît des ravages.

Au fil des échanges commerciaux, le mildiou migrât vers les États Unis, puis vers l’Europe. C’est sûrement à travers le transport de pommes de terres infectées que le mildiou fut disséminé à travers le monde.

Le mildiou est une maladie cryptogamique, aussi nommée Phytophthora infestans, qui attaque les plants de tomates, de pommes de terres. 

Les spores du champignon du mildiou commencent par se déposer sur la plante. Généralement, ce sont sur les feuilles, qui sont longtemps restées humides.

Ils commencent à germer, et sont capables de pénétrer à l’intérieur du plant de tomate, par les orifices naturels. Les lésions causées par la taille des tomates lui facilitent grandement la tâche à cette maladie.

C’est à ce moment-là que le mildiou attaque les cellules des pieds de tomate.

Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’on commence à voir les symptômes extérieurs connus de la maladie du mildiou. Les feuilles commencent à être touchés. Les tâches noires apparaissent au bout des feuilles, avant de se répandre de partout sur le plant de tomate. Mais, le mildiou a commencé son invasion bien avant.

Un sombre avenir pour les tomates de notre jardin potager !

Malheureusement, le mildiou est une maladie qui est très robuste, et qui s’adapte de plus en plus aux solutions antifongiques qui la détruisaient jusqu’à maintenant (même si la bouillie bordelaise reste toujours aussi puissante). Si le bicarbonate de soude et alimentaire, le savon noir, des procédés à base de cuivre, des purins et autres décoctions semblent fonctionner en préventif … on ne sait pas si ça sera toujours le cas.

Il y a 3 souches différentes, qui sont chacune des évolutions de la précédente. A chaque évolution, elles sont toujours plus agressives et virulentes.

 

Laisser un commentaire